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Editorial

Chers collègues,

L’ArelaGrenoble reprend ses activités, après un silence de deux années. Nous regrettons cette interruption, due, vous le savez, à des problèmes de santé. Nous regrettons aussi que, pendant cette période, une relève n’ait pu être assurée. Cependant, aujourd’hui, il nous faut reprendre le flambeau, et, comme le phénix, l’association doit renaître de ses cendres : les circonstances l’exigent, en effet la réforme en cours s’annonce particulièrement défavorable aux langues anciennes, et il nous faut, à tous les niveaux, réagir. Une première assemblée générale convoquée en mars 2008 n’a guère rassemblé les foules, ni donné lieu à beaucoup d’envois de pouvoirs. Nous avons fait le constat du désintérêt de nos collègues, qui n’est, à vrai dire, pas propre à notre seule académie. Il nous a paru nécessaire cependant de reprendre le flambeau, et poursuivre les actions, qui ont été menées depuis la création de l’Arelag en 1984, sous l’égide de Françoise Létoublon, et relancer une nouvelle assemblée générale. L’assemblée du 26 novembre a rassemblé 22 collègues, 34 pouvoirs ont été reçus. Un large appel avait été fait, relayé par notre inspectrice Mireille Laurent, que nous remercions, envoi sur la liste « letclass », également, et rappels individuels. Un bilan de cette action met en évidence le fait que l’association n’est pas connue des nouveaux collègues, la liste « letclass » non plus, que les changements d’adresses, de postes, et de courriels pour les pratiquants d’internet, ne sont pas toujours signalés : cela ne facilite pas la gestion de l’association. Les départs à la retraite suscitent aussi désaffection ou paradoxalement engouement mais vers d’autres organisations. On nous demande aussi si nous sommes un syndicat. Ces questions, ces négligences montrent bien qu’il nous faut faire un nouveau travail de refondation pour expliquer les actions réalisées et les services rendus. Il peut être important de rappeler que pour la vie de notre discipline, le site national de la CNARELA, coordination nationale des ARELA, apporte à tous des éléments d’information importants et des réponses à ces questions. Certes des difficultés spécifiques dues à la géographie de notre académie expliquent pour une part les problèmes de communication : dans ce domaine aussi, grâce aux envois électroniques nous pouvons évoluer, échanger plus rapidement, faire une importante économie de trésorerie en ce qui concerne l’impression et l’envoi des bulletins. Enfin l’organisation académique des stages doit pouvoir, comme par le passé, créer des relations entre les professeurs, et faire vivre notre association. Nous avons aussi des forces vives et des initiatives intéressantes, l’équipe d’Helios, le site « Latine loquere », où œuvrent nos adhérents, des ressources et réalisations individuelles aussi, dont les collègues nous font part et que nous pouvons faire partager. Telle est notre mission, conformément aux statuts de l’assemblée fondatrice, la nouvelle équipe s’apprête à l’assumer, avec l’aide des anciens, que je remercie pour leur fidélité et leur amitié, et en ouvrant la porte à tous les nouveaux adhérents.

La Présidente : V.Guyot