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Compte rendu de la journée interacadémique de langues anciennes « TICE et langues anciennes» à Lyon, le 30 janvier 2008 (ARELAL)

Introduction de Roland Debbasch, Recteur de l’académie de Lyon. Le recteur rappelle qu'il y a dans l'académie de Lyon «beaucoup d'intérêt» pour les langues anciennes, et évoque la culture humaniste, l'étymologie, la maîtrise du français et les liens avec l'histoire des arts, pour un public large. Les LA permettent aux élèves de parfaire leur culture comme leur maîtrise linguistique. Le recteur se déclare « confiant pour l'avenir de cet enseignement» dans notre académie, et évoque les 205 hellénistes et la centaine de latinistes supplémentaires que compte l' académie cette année. Le recteur évoque aussi la rénovation de l'enseignement des LA, en les ouvrant sur d'autres disciplines, et sur les fondements de notre culture, mais aussi sur les nouvelles ressources informatiques. Sont réunis dans la salle des enseignants et des inspecteurs des académies de Grenoble, Besançon, Dijon, Strasbourg, Clermont-Ferrand et Lyon; Lyon est la première étape de cette journée interacadémique, qui passera ensuite par Lille, Marseille, Bordeaux et Rennes

Introduction de Patrice Soler, Inspecteur général de Lettres. P. Soler déclare que le maitre mot de cette journée est le mot « continuité», en particulier par rapport au socle commun, autour du pilier n°4, « maitrise des techniques usuelles de l'information et de la communication». Les LA peuvent en outre mettre les piliers en résonance, en y apportant une contribution essentielle. II s'agit en outre de relier sans cesse le local et le global, en renforçant la liaison des cycles: le lycée doit s'appuyer sur les piliers du socle, acquis au collège, et les élèves doivent percevoir dans les travaux qui leur sont demandés la continuité et la progression entre le collège et le lycée. La continuité est capitale aussi dans la réflexion à mener autour de L’histoire de la discipline enseignée : pourquoi et comment la fréquentation des textes en 1608, en 1908, en 2008 ? Avec les TICE? II faut amener les élèves à réfléchir à leur place dans l'histoire de nos disciplines, à comprendre qu'ils sont les maillons d'une très longue chaine, où les continuités sont plus importantes que les ruptures. Les LA permettent aussi une réflexion autour du pilier n°5, c'est-à-dire autour de la notion de « culture humaniste» ; M. Soler évoque le numéro de la revue Le Débat parue à l'été 2007, sur le thème «redéfinir la culture générale». P. Soler évoque ensuite les nouveaux programmes de LA, et en particulier leur première annexe, qui donne une grande liberté donnée aux professeurs. Cette annexe comporte ainsi une rubrique « Prolongements » qui peut être exploitée avec beaucoup de souplesse : on peut par exemple partir de ces prolongements pour en venir aux textes anciens, en considérant que le prolongement est ce qui vient après, mais aussi ce qui vient avant. Cela permet de mettre les textes en résonance avec leur héritage, de partir du monde actuel pour essayer de remonter aux origines et rejoindre la Grèce et Rome. L'enseignant, partant de phénomènes de société, de phénomènes politiques contemporains, doit montrer que les LA jettent des lumières sur le monde contemporain. Marcel Gauchet par exemple, dans L 'Avènement de la démocratie, analyse les différences entre les conceptions athénienne et moderne de la démocratie à partir de l'absence de référence à l'Athènes du v° s. dans le préambule de la constitution européenne; Pierre Vidal-Naquet, lui, analyse les utilisations modernes de la démocratie grecque, du mythe d' Alexandre, etc. On peut aussi s'appuyer sur les créations artistiques contemporaines en lien avec l’Antiquité, en visitant par exemple les sites internet des opéras; on peut aussi utiliser des sites internet comme Le site polonais http://ephemeris.alcuinus.net/. Bref, les enseignants de LA doivent faire la preuve de l'éclairage que I' Antiquité apporte au monde contemporain, avec grande prudence, mais sans pusillanimité.

Intervention de Guy Cherqui, IA-IPR, académie de Grenoble. TICE et LA. Les TICE ont pour les LA un double enjeu. Tout d'abord, la présence des LA en tant que discipline dans les collèges et les Lycées est elle-même discutée, nos disciplines se marginalisent, et la parole du professeur est donc dévalorisée: les LA en arrivent à être classées parmi les « activités» qui relèvent d'un club. Les TICE doivent nous aider à replacer les LA comme discipline scolaire. Ensuite, sur le plan externe, les TICE doivent nous amener à. faire évoluer notre façon de travailler, en matière de pédagogie de projet, de pédagogie différenciée, etc., et ainsi permettre d'affirmer l'utilité des LA par rapport aux autres disciplines au sein de I’ établissement, en montrant ce que l’on peut apporter aux collègues d'autres matières sur le plan pédagogique. Au sujet du socle commun, G. Cherqui fait remarquer que tous les piliers du socle sont concernés par les LA, qui peuvent apporter la validation de compétences dans tous les domaines. Les LA contribuent en outre fortement à la construction de l'autonomie des élèves. II faut donc penser à ce type d'argumentaire, et faire une force de nos faiblesses. G. Cherqui évoque le manque relatif de formation initiale en termes de didactique à l’ IUFM, ce qui amène de jeunes enseignants à se retrouver seuls avec des manuels souvent peu satisfaisants. Or, il existe une foule de ressources de toutes sortes sur internet, qui nous permet une grande liberté pédagogique. II est ainsi nécessaire de se tourner vers internet, et le travail avec les TICE s'impose, de façon très variée. Enfin, l'enseignement à l'aide des TICE est attractif pour nos élèves. Attention cependant à ne pas entrer en religion: les TICE doivent rester un outil, et non constituer une fin en soi. L'enseignant doit toujours garder la main, avec à l'esprit un questionnement critique sur la validation des acquis.

Le projet Hélios (http://helios.fltr.uclac.be) Il existe dans l’académie de Grenoble une tradition TICE, avec depuis l'an 2000 l'existence du Lycée Ouvert de Grenoble, dispositif d'aide aux élèves à besoins spécifiques, comme les skieurs de haut niveau ou les malades. On met en ligne un véritable enseignement pour compléter celui que ces élèves reçoivent quand ils sont en cours. Les LA se sont intégrées à ce projet, notamment pour toucher des élèves d’endroits où les LA sont difficiles d'accès. L'idée est, pour l'enseignant, de pouvoir ainsi gérer les regroupements de niveaux, ou avoir une progression annuelle en LA même si l'on ne dispose que de deux heures hebdomadaires ... Le LOG a par la suite signé une convention avec l'Université de Louvain, qui cherchait des partenaires pour développer les aspects pédagogiques de son projet Itinera Electronica : dans le cadre de cette convention, Louvain s’occupe des aspects techniques et Grenoble des aspects pédagogiques. Le projet Hélios aboutit ainsi à l'élaboration de séquences, assez ouvertes pour laisser sa liberté à l'enseignant à partir de l'approche proposée. II couvre les nouveaux programmes de lycée, ouvre de nouveaux espaces, avec par exemple un travail sur Homère avec des universitaires. II comprend un espace didactique et des fiches didactiques, et non des séquences clés en main.

Présentation du site Hélios par Dominique Augé (lycée Vaugelas, Chambéry) D. Augé nous a ensuite présenté plus en détail le projet Hélios (http://helios.fltr.ucl.ac.be). Elle a d'abord insisté sur les atouts d'Hélios : il s'agit d'un outil collaboratif qui permet le partage des expériences, mais aussi d'un outil simple d'accès, qui est enfin un site ressource, proposant choix de textes, exercices variés, outils didactiques et progressions complètes. L'élève est impliqué individuellement dans le travail grâce au recours à des technologies qui lui sont familières, ce qui exclut toute passivité de l’élève dans l'apprentissage. De plus, Hélios met à sa disposition des outils en accès libre : dictionnaires, lexiques, précis de grammaire, mais aussi ressources documentaires, et en particulier iconographiques. Ce type de travail est enfin une réponse possible à l'hétérogénéité des classes. D. Augé nous a ensuite parlé des applications d'Hélios. Le site présente des séquences classées par niveau. La présentation en est simple: les pages présentent un menu déroulant qui permet de choisir le texte sur lequel on va travailler, et un autre menu déroulant d'objectifs ou de pistes pédagogiques. Une fois sur la page du texte choisi, l'affichage est lui aussi toujours le même : le côté gauche, celui du texte, reste fixe, tandis que le côté droit est mobile: on peut y afficher une introduction, du vocabulaire, des traductions... On peut cliquer sur certains mots du texte, ce qui change alors le côté droit de la page pour y afficher d'autres informations en lien avec ce mot; d'un clic, on peut aussi accéder à l'oeuvre intégrale. Chaque texte est imprimable. En haut de l'écran, un bandeau permet l'accès à un pupitre virtuel avec dictionnaire, précis de grammaire, exercices… etc. On peut enfin avoir accès à une ardoise virtuelle, qui permet à l'élève d'envoyer au professeur un travail par messagerie électronique. Des activités, pour la plupart auto-correctives, accompagnent chaque texte ; sont aussi mis à disposition des diaporamas téléchargeables, etc. Les utilisations possibles sont nombreuses. Hélios peut aider Le professeur en lui fournissant de la documentation, des pistes de recherches, un choix d'exercices… etc. En classe, on peut choisir de laisser les élèves en autonomie totale après la définition d'objectifs en début de séance; on peut utiliser les TICE de façon ponctuelle pendant l'heure; on peut s'en aider pour gérer Le travail de groupe; etc. Enfin, Hélios peut être utilisé par l’élève seul, en prolongement du cours, dans le cadre de révisions par exemple. D. Augé nous a ensuite montré une séquence disponible sur Hélios, destinée à des hellénistes de terminale, et intitulée « Le Beau en question chez Platon ». Ce travail est en accès libre sur le site d'Hélios. D. Augé a insisté sur le fait que l'utilisation des TICE dans ce cadre permet une gestion plus aisée de l’ hétérogénéité, ainsi que la plus grande activité de tous les élèves. Ces derniers trouvent en outre davantage de plaisir à apprendre. Les TICE permettent enfin une individualisation de l'évaluation.

Ateliers Les participants se sont ensuite séparés en trois ateliers. Le premier était destiné aux débutants (manipulation à partir d’Open Office; Hélios). Dans Le deuxième atelier, Jacques Julien a traité des problèmes liés à l'affichage et l'utilisation de l'alphabet grec sur l'ordinateur. Dans Le troisième atelier, Yves Ouvrard, après nous avoir exposé les qualités pédagogiques du vidéoprojecteur, du tableau numérique interactif et du tableau noir, a présenté quelques-uns de ses logiciels et quelques applications possibles en cours. Pascal Charvet, IG de Lettres, nous a annoncé la sortie d'un cédérom du CNDP, qui contiendra une base de 500 textes latins et grecs avec traduction juxtalinéaire, des images à exploiter en classe et des outils logiciels pour exploiter les textes, dont la dernière version de Collatinus, et des logiciels permettant un travail très intéressant sur la phrase latine, selon par exemple la méthode de William G. Hale (1849¬-1928), auteur de L'art de lire le latin: comment l'enseigner, disponible en ligne à l'adresse www.weblettres.net/languesanc/hale/.

Intervention de Pascal Charvet, Inspecteur général de Lettres P. Charvet nous a annoncé que l'accompagnement des nouveaux programmes de LA serait disponible sur Hélios à la rentrée 2008. La session 2010 sera la première session du baccalauréat où les candidats seront interrogés sur les nouveaux programmes. Les programmes du collège sont, quant à eux, en cours de rénovation, afin d'y intégrer l'étude du fait religieux (les différentes cosmogonies; la prière ; le sacrifice, etc., dans une approche comparatiste) et l'histoire des arts. Les associations seront consultées sur les nouveaux programmes. Un cédérom et un livret d' accompagnement seront prêts en mai 2009. Les nouveaux programmes, mariant les TICE et la culture littéraire et artistique, feront que les langues anciennes ne seront plus à l’écart d'une formation générale, mais au centre de celle-ci. P.Charvet a ensuite évoqué les récentes réf ormes des CPGE Lettres et Chartes, dont le programme prévoit désormais un enseignement obligatoire de trois heures de «Langues et cultures de l' Antiquité» pour tous les élèves, répartis en une heure de culture et deux heures de langue. L'épreuve du concours de l'ENS UIm sera modifiée et se fera autour d'une thématique: en ¬ce moment, il s'agit du thème «Eros et amicitia». Certains fruits de cette reforme sont déjà perçus par les enseignants de français en CPGE : une plus grande attention portée à la langue et à la grammaire, ainsi qu'une meilleure compréhension des nombreux liens entre textes français et textes antiques. Les étudiants en perçoivent aussi le bénéfice: tels élèves de CPGE par exemple, assistant à une représentation de la Penthésilée de Kleist savaient grâce aux cours de culture gréco-romaine qui étaient Achille et Penthésilée. P. Charvet nous invite enfin à repenser ce que sont les lettres et les humanités, dans un contexte de déperdition des études de lettres.

Présentation de Musagora par Mireille Biasi (académie de Clermont –Ferrand) L'objet du site Musagora (www.musagora.education.fr) est de mettre en relation la littérature classique et moderne avec l'histoire de l'art, grâce à des images numériques de qualité. Le site abrite ainsi des dossiers bâtis selon cette optique; sont en cours d'élaboration d'autres dossiers, sur les sept merveilles du monde ou sur l'expédition d'Alexandre. Un partenariat a en outre été conclu avec le musée de Naples (www.musagora.education.fr/voyages/naples/default.htm). Musagora offre aussi de nombreux liens sur des sites fiables et dépourvus de publicité; des rubriques sur l'art de la mosaïque, la numismatique, la musique… etc. Ce site est fondé sur l’idée d'une mutualisation importante, ainsi que sur une collaboration européenne: les dossiers sont présentés en plusieurs langues, et Musagora présente par exemple un projet mené dans le cadre d'un jumelage électronique (e-twinning) entre le collège Michel de I'Hospital (Puy de Dôme) et le lycée grec Eniaio Asklippeiou. M. de Biasi annonce que les documents présentés lors de cette journée seront disponibles à l'adresse http://listes.education.fr/wws/info/musagora(accès réservé aux abonnés à la liste de diffusion Musagora, ouverte à tous les enseignants de LA).

Présentation de l'espace didactique d'Hélios par Lise Biscarat (académie de Grenoble). Lise Biscarat nous a présenté les nombreux aspects de l'espace didactique d'Hélios (http://helios.fltr.ucl,ac.be/lisebiscarat/ ) : une rubrique actualités, une rubrique formation, qui permet notamment l'accès à des documents de formateurs de I’ académie de Grenoble, mais aussi une rubrique fiches didactiques, dont elle nous à montré de très intéressants exemples d'utilisation : travail avec l'ardoise virtuelle, traduction d'un texte à l'aide d'un diaporama, petit latin, et de nombreuses autres pistes.

Les nouveaux programmes de LA, par Mireille Biasi. M. de Biasi nous a présenté un travail intitulé «Figure héroïque et mythologique: Achille, texte(s) et image(s) », destiné a des hellénistes de seconde. Ce travail sera disponible dans l'espace documents de la liste de diffusion Musagora. M. de Biasi a insiste sur le fait que les nouveaux programmes offrent une grande liberté au professeur. Elle a rappelé l'existence de bases de données importantes sur internet, tant pour les textes que pour les images: Le site de la BNF, Hélios, Perseus (www.perseus.tufts.edu), la base d'images du Ministère de la Culture (http://recherche.culture.fr), Le site du British Museum (www.britishmuseum.org).mais aussi Le site de l'lnstitut de papyrologie de la Sorbonne (www.papyrologie.paris4.sorbonne.fr). Le Trésor Informatisé de la Langue Française (http://atilf.atilf.fr/tlf.htm), ou le site Kérylos (musique antique: www.kerylos.fr) ... Elle a aussi montré comment utiliser une base comme les Hodoi Elektronikai (http:// hodoi.fltr.ucl.ac.be), par exemple en lançant une recherche dans L 'Iliade sur le mot "AcilleUj" pour le voir en contexte, ce qui permet un travail sur les épithètes homériques. M. de Biasi a enfin insisté sur la nécessite pour l'enseignant d'être irréprochable sur le plan des droits d'auteur, et a rappelé que le cours de LA peut être un lieu où l'on travaille pour le B2I. M. de Biasi nous a enfin indiqué d'autres sites précieux, comme Homerica(http://w3.u¬-grenoble3.fr/homerica/. Educnet (www.educnet.education.fr) ou le Musée vivant de I' Antiquité. (www.ac¬versailles.fr/pedagogi/anti).

Le rêve au programme de grec de Terminale, par Jacques Julien (académie de Versailles) Pour clore cette jouée, Jaques Julien nous a proposé un travail extrêmement riche sur le rêve, destiné à nourrir la réflexion des enseignants de Ince. Ce travail s'inscrit dans le cadre des nouveaux programmes de grec pour la classe de terminale, avec de nombreux liens avec la philosophie, et de nombreuses images, toutes disponibles sur internet. J. Julien, âpres nous avoir expose les idées directrices de ce travail, nous a fourni une série de groupements de textes thématiques, qui servent de fondement a autant de séquences différentes autour du rêve. .

Conclusion de Patrice Soler et de Guy Cherqui. Pour conclure cette jouée, P. Soler déclare qu'« a été vidée une merveilleuse corne d'abondance », et demande à G. Cherqui comment élargir ce cercle institutionnellement, comment faire connaitre ces travaux, et comment les faire contribuer à la reconnaissance de notre discipline dans un contexte de concurrence entre les options et contraintes budgétaires strictes. G.Cherqui recommande d'agir sur des leviers comme les conseils pédagogiques ou le projet d'établissement (volet artistique et culturel, car la littérature est un art; socle commun ... ), et de faire en sorte de ne pas se laisser enfermer dans l'unique cadre de l'option, en montrant que les LA ont un rôle, par exemple en montrant la continuité entre le latin et les lettres françaises. G. Cherqui évoque ensuite les craintes de certains enseignants devant une telle abondance de ressources, et devant la nouveauté que représentent les TICE dans notre travail. II recommande de ne se lancer, pour débuter, que dans des choses modestes, simples et ponctuelles, pour passer progressivement à des travaux plus élabores. Quoi qu'il en soit, travailler aujourd'hui sans les TICE est une impasse. Pour terminer, G. Cherqui évoque la concurrence avec les autres options, autour desquelles il existe une certaine pression sociale : pour imposer les LA, il nous faut travailler sur le plaisir de l’élève, sur son envie, et sur le lien entre nos matières et le quotidien moderne. C'est la conviction des élèves qui fera poids pour l'avenir des LA.

Antoine Contensou (ARELA LYON)